mercredi 31 août 2011

Dimanche 26 septembre






Un cercle porte chance. Il faut effectuer un certain parcours en se servant du cercle, genre on passe dedans un pas en avant, on tourne autour, on passe dedans un pas en arrière, on fait le tour de soi-même et on s'en va plus loin..., et on obtient ce qu'on a demandé (ou pas, mais c'est le jeu, ma pauvre Lucette).



Après une bonne nuit de sommeil réparateur et bienvenu, nous nous réveillons en pleine forme pour aller visiter... des temples. 
Chouettos !!!

Mais d'abord, un bon petit déjeuner nourrissant et traditionnel, donc salé. Ce fut un peu rude pour mes compatriotes, en particulier l'absence notoire de café. 

Nous passons le pont des serpents afin d'accéder au temple (mais pas sur le pont).
La légende veut que le moine Iemitsu a vu en rêve qu'il devait ériger plein de temples pour que la région prospère. Ne pouvant passer la rivière, il a demandé de l'aide aux dieux qui lui ont envoyé deux serpents. Ceux-ci ont bondi d'une rive à l'autre en se transformant en un pont solide et permettant au moine de passer la rivière. Aujourd'hui le pont est sacré et il est interdit de passer dessus, ce qui n'a pas empêché deux touristes (d'un pays du nord, a priori) de le traverser (elles avaient suivi la rivière sur l'autre rive et ont voulu traverser au premier pont rencontré. Elles n'avaient pas prévu qu'il faudrait escalader la barrière empêchant les gens de passer de la rive où je me trouvais).
Il y a un autre pont (duquel je prend la photo) à moins de 50 mètres de celui-ci. 




Nikko est le seul endroit au Japon où les temples bouddhistes ne sont pas zen, mais décorés comme des temples shintoïstes, c'est à dire avec plein de couleurs et de représentations physiques d'animaux, de plantes...

C'est l'endroit où l'on peut voir, que mine de rien, le Japon avait de nombreux contacts avec le monde extérieur, puisqu'ils ont récupéré des divinités d'autres pays (en exemple photo, le dieu de l'orage et un dieu de l'eau, de l'Inde) afin de les transformer en démons japonais plus ou moins protecteurs des temples. 





C'est ici aussi où il y a la représentation originale (je crois que c'est l'originale) des trois singes sages (ki ne voit rien, ki n'entend rien et ki ne parle pas). Le bas relief en question fait partie d'une série qui représente la vie d'un homme, avec son évolution de l'enfance à la mort, en passant par les caps obligatoires, l'amour, le mariage, les enfants, la vieillesse... Pour ma part, certaines scènes m'ont laissée perplexe quand à leur interprétation (celle censée représenter le mariage, en particulier). 



On peut aussi y voir des éléphants et un chat roulé en boule, endormi (nemuri-neko). 
Je n'ai pas vu le chat, car nos billets ne nous permettaient pas d'entrer dans la salle où il est représenté. Trop triste. 
Il faut savoir que ce chat est la Joconde du coin : 300 personnes qui essayent de le voir en même temps, poussées par les 300 personnes suivantes. Pas vraiment agréable. J'ai acheté la carte postale.



Comme une grande partie des temples est encore en activité, il n'est pas rare de croiser un prêtre ou des Mikos en tenue, en train d'officier.



















 La journée a été plaisante, assez chaude.
 
y'avait des baîtes !!!!
Quand nous sommes arrivés, il n'y avait presque personne, mais au fur et à mesure de la journée, il y avait de plus en plus de monde... C'est dommage, mais prévisible, comme dans tous les endroits touristiques, le plaisir fait vite place à la fatigue et à la lassitude de faire la queue pour tout et n'importe quoi.

Quelques petits plaisirs de la journée : 
     J'ai vu passer, en calèche, des mariés en tenue traditionnelle, avec le kimono rouge pour la mariée et la coiffe si particulière.
     Nous avons goûté plein de spécialités culinaires et c'était bon. 
     Le cercle porte-chance : on a regardé des jeunes filles faire leur petite danse et c'était assez drôle (même si j'ai conscience que je porte un jugement réducteur d'européen obtus, j'assume, c'était drôle !!!)
     Des gens étaient en par-dessus et moon-boots, alors qu'il faisait au moins 30°C !!!
     Une cabine téléphonique très particulière :



 On était  quand même content de rentrer, et retrouver le calme tout relatif de Tokyo. 
Voici le type de paysage que l'on pouvait voir du train... Pas très dépaysant, finalement, sauf que ce sont des rizières...

lundi 25 avril 2011

Samedi 25 septembre

Aujourd'hui, départ pour Nikko. Il fait toujours maussade, mais le temps s'éclaire au fur et à mesure que nous approchons du but. 
Je suis accompagnée de Rémi et Antoine, les deux seuls touristes prêts à faire un peu de randonnée, ainsi que de Junko, notre guide. 
Le temps est splendide quand nous arrivons à destination (nous avons vraiment de la chance, vue la météo les jours précédents), un chemin pédestre (GR, en France) le long de gorges impressionnantes au fond desquelles coule une rivière-torrent. 
Nous commençons par nous nourrir (comme toujours, les trajets prennent énormément de temps et il est déjà midi) et dans une petite gargote qui ne paye pas de mine, nous nous rangeons à la suggestion de la patronne. Et bah, c'était tchuper bon!!! (évidemment, 6 mois après, ne me demandez pas ce que c'était, mais je me suis régalée).

Ce chemin est en fait une sorte de pèlerinage pour les japonais et nous rencontrons de nombreux promeneurs. 
Un petit temple (le seul) débute la randonnée et ensuite, nous avons marché 5 bons kilomètres.
 

Je pense que les images parlent d'elles-même :

ceci, glauque à souhait, est l'endroit ou frayent et pondent les grenouilles sacrées de la forêt... C'est au début de la promenade.
A cet endroit, j'ai vu s'envoler une grue blanche. Elle se détachait parfaitement sur le fond foncé du torrent et la pierre. Magnifique!



Beaucoup d'arbres avaient des visages comme celui-ci... Une forêt sacrée, je vous dis !!!

Après la balade (et une glace, au thé vert pour certains, au melon pour d'autres), nous nous rendons directement à l'auberge, un ryokkan traditionnel. 
Encore une fois, tout y est, les yukatas d'intérieur, le onsen (wéééééé), la nourriture traditionnelle, servie parfaitement, les meubles qui se déplacent comme par magie pendent votre absence pour laisser place aux futons...
Tout. 
C'était délicieux et j'ai extrêmement bien dormi.

le parc du Ryokkan, vu de la fenêtre de ma chambre.

samedi 5 février 2011

Vendredi 24 septembre


Comme régulièrement, après un voyage, j'ai dormi le matin et n'ai émergé que vers 10h30. Le temps de faire une lessive, prendre une douche et choisir mon itinéraire de la journée, il devait être près de midi quand je suis sortie. 
Temps maussade. Il ne doit pas faire très froid (18-20°c) mais le ciel est bas et il ne m'étonnerais pas qu'il pleuve pendant la journée. 

Le bus le plus KAWAII du monde : le Hachiko bus
Je retourne (encore) à Shibuya car je n'ai pas encore tout vu (mais est-ce qu'on peut tout voir?...). Je suis les conseils de mon guide de voyage et fais un parcours sympa et atypique où j'ai pu voir d'autres curiosités japonaises comme ce cinéma.
Je me suis ensuite baladée au hasard dans cette journée grise. Me suis un peu perdue, ai flané dans un parc, et au moment où la morosité me gagnait (bouh, moi, pauvre touriste seule, perdue dans une des plus grandes villes du monde, sans personne que je ne comprenne et qui ME comprenne, et tout est différent ici et je veux rentrer...), j'ai cherché un BUT.

Je ne suis pas encore allée à Roppongi Hills, indiqué comme le quartier le plus occidental de Tokyo et où il y a le plus haut observatoire de la ville. De plus, la tour de Roppongi abrite aussi un des plus beaux musées d'art moderne du monde : le Mori arts center. 

Du coup, j'y suis allée, à pied. J'ai quand même marché deux heures (mais c'était pas grave, j'avais un BUT) dans des quartiers pas du tout sympathiques, mais me suis même pas perdue. Et vers 16h30, quand les premiers travailleurs (car nous sommes vendredi) sont sortis dans les rues, j'ai bien vu à leur regard que, vraiment, ils se demandaient ce que je faisais là. 

J'y suis arrivée. Vers 17h00.
La tour de Roppongi est effectivement immense. Tu y es accueilli par "Mom", une araignée géante. 

Mom
Clairement, les guides te conseillent de prendre un plan, tellement la structure de la tour et de son esplanade est compliquée. Clairement, comme je suis une warrior de l'extrême, je préfère y aller à l'instinct (je les ai vu les plans et ils sont plus compliqués que de suivre les panneaux "Mori art center" ou "Tokyo city view").

Je prend un pass pour l'observatoire, le musée d'art et aussi une exposition sur les DINOSAURES!!!!

Ca ne ferme qu'à 21h30 donc j'ai largement le temps. A condition de trouver l'entrée, car malgré les panneaux, je ne sais pas quel ascenseur prendre, et quel est l'étage, et si j'ai trois tickets, est-ce que je dois les présenter en même temps, et pourq... 
Heureusement, un vieux monsieur, style ancien homme d'affaires, a vu que j'étais perdue. Il m'a galamment escortée jusqu'à la première entrée (celle de l'observatoire), m'a indiqué que, en cas de besoin, lui, il visitait le musée, et m'a saluée après s'être assurée que j'allais bien vers le bon guichet (et moi, qui avec mes préjugés d'occidentaux était sûre que ce vieux me draguait...)



Je commence donc par l'observatoire, car j'arrive pile au moment où la nuit tombe sur Tokyo et je peux observer son illumination. Pour moi, la vue de Roppongi est LA plus belle vue de Tokyo. Je ne sais pas pourquoi, mais, c'est celle que j'ai préférée de tous les points de vue que j'ai fait à Tokyo.

 




En plus, avec l'exposition provisoire sur les dinosaures, à certains moment, il y a des scènes à la Jurassic parc. Moi j'aime bien retrouver mon âme d'enfant pour ce genre de trucs (bon j'ai évité de faire une scène de panique à moi toute seule, mais j'aurais bien aimé).
Puis le musée d'art moderne, qui présente une série d'oeuvres basées sur la nature. Ce sont, en général des méga-structures. Même si je n'ai pas tout compris, j'ai adoré. je me suis acheté le catalogue. 
Le musée est effectivement  très beau, calme et épuré. La visite se fait très naturellement et quand t'arrive à la sortie, tu te dis "Ooooh, déjà ?"

Enfin, pour le fun, et parce que, quand on est fatigué, il vaut mieux finir par les trucs où y'a pas trop à réfléchir : l'exposition sur les dinosaures.!!
Qui avait l'air super bien faite, avec des théories très novatrices sur leur évolution, comment certains diparaissaient quand d'autres apparaissaient, l'apparition des mamifères, tout ça... Je me suis juste gavée de reconstitutions grandeur nature, de film en 3D et de squelettes... Quand un tiers des panneaux sont traduits en anglais, qu'il est plus de 20h00 et que vous avez marché toute la journée, faites mieux !!


Pour finir, je me suis baladée dans le quartier (après avoir mis presque trois quart d'heures pour sortir) et ai dégotté une librairie ouverte sans interruption de 12h00AM à 6h00AM, où je suis restée deux bonnes heures. 

Après dodo. 


dimanche 24 octobre 2010

Jeudi 23 septembre

Je me réveille au son de la pluie...
Comment ça : "de la pluie" ??!!
Il fait tout moche dehors et il a l'air de faire froid.
L'automne est arrivé avec seulement 2 jours de retard. 
Et il ne fait plus "que" 18 à 22°C... En bref, y caille.
Je bénis l'inventeur des chaussures de marche imperméables (mes fidèles compagnons depuis le début de mon périple, sauf quand il fait beau).
Tant pis, je vais quand même sortir, c'est pas un peu de pluie qui va m'empêcher de me balader. 
J'emprunte un parapluie à l'hôtel et voilà, plus de problème (j'avais ma cape de pluie, mais l'expérience prouve qu'en ville, le parapluie est plus pratique).

le détail en question
Un petit coup de métro, un petit coup de marche, et me voilà dans les jardins du château d'Osaka. Qui sont tous tristounes. Seuls quelques jardiniers sont présents et seules les fontaines semblent donner un peu de vie. Les allées ressemblent à un jardin à la française, c'est rigolo. Il y a quelques détails qui rappellent qu'on est bien au Japon quand même...




Plus je me rapproche du château, plus les parapluies sont nombreux. En fait, je suis arrivée par la partie la plus éloignée des jardins. 
Quelques stands de restauration rapide (les fameux takoyakis), un ou deux panneaux pour prendre des photos "déguisés" (vous savez, ces personnages avec des trous pour la têtes des touristes) et surtout des pans de murs énormes fait de blocs d'au moins un mètre de côté.

Alors que j'arrive devant l'entrée du château, j'entends des cris et des bruits de chutes qui proviennent d'un dojo à proximité. Est-ce un entrainement de judokas?
Est-ce qu'on peut entrer jeter un coup d'oeil?
On peut. 
En fait de judoka, il s'agit d'un tournoi de Kendo (à l'épée). Et c'est impressionnant!!!
Oubliez les animes où les duellistes s'élancent légers et aériens et peuvent s'élever dans les airs. Tout le poids du corps se déplace sur le pied qui avance, ce qui produit ce bruit énorme que j'ai pris pour celui d'une chute. 
Et les cris sont omniprésents. Apparemment, il faut crier pour impressionner son adversaire (même les filles qui, du coup, produisent des cris vraiment étranges).
Par contre, c'est VRAIMENT rapide!!! impossible de voir (à mon niveau de découvreur d'un nouveau sport) quand la personne va attaquer, pourquoi elle a eu (ou pas) le point et surtout, de prendre une photo correcte...
Je suis restée une bonne heure.
Quand je suis partie, un groupe de touristes se faisait interdire l'entrée du dojo (niark).




 Puis j'ai visité le château. En fait de château, il n'y a plus qu'un donjon qui a été reconstruit avant-guerre.
Le musée est intéressant et entièrement traduit en anglais (rare). il y a une reconstitution de la vie de Hideyoshi (sorte d'Hercule japonais, dont la vie-légende est encore racontée le soir près du feu aux petits enfants, et accessoirement gérant des travaux de construction du château, qui a été fini en trois mois grâce à lui). C'était de petits tableaux animés en relief. Je me suis retrouvée à courir de tableau en tableau avec les enfants pour connaître la suite des aventures d'Hideyoshi.
j'aurais, moi aussi, des légendes japonaises à raconter à mes enfants (plus tard).





Le reste de la journée (pluvieuse) s'est passée à me balader au hasard dans Osaka. J'ai mangé un curry (c'est bon, le curry, et c'est chaud) et ai vu une église en haut d'un immeuble.




J'ai aussi goûté à la pire boisson DU MONDE!!!! Le SILK raisin. Et bah, c'est bouekr !!!! Une sorte de boisson pétillante acide aromatisée au raisin tellement artificiel que c'est juste immonde. Je n'ai pas pu finir la bouteille (je crois avoir décapé le sol, à l'endroit où j'ai vidé le restant).


La ville d'Osaka est bien moins surprenante que Tokyo et bien moins traditionnelle que Kyoto. Du coup, la balade m'a semblée moins intéressante que d'habitude (mais, la pluie y est peut être pour beaucoup, et peut être que je n'étais pas au bon endroit...)



 Quand j'ai repris le train pour Tokyo, il pleuvait toujours et j'ai dormi jusqu'au terminus.

mardi 19 octobre 2010

Mercredi 22 septembre

 Aujourd'hui, je vais à OSAKA !!!!
Toute seule !!
Sans personne pour me dire quoi faire !!
Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être le maître du monde !!!

Mais ça commence par se lever à SIX HEURES DU MATIN !! pour pouvoir prendre le shikansen vers 7h00 et arriver relativement tôt. 
J'ai dormi dans la train (comme quoi, on se blase de tout très vite... ou alors, j'étais fatiguée).

Arrivée à 11h00, l'air est chaud, très chaud, la sueur coule dans mon dos et je bénis l'inventeur des sandales de marche (mes fidèles compagnons depuis le début de mon périple, sauf quand il pleut).

A la gare, je fais connaissance avec l'extrème sens du service japonais. 
Accueillie avec grâce au centre de renseignements touristes par une dame qui parle anglais, je repars avec le plan du métro, le plan de la ville, une réservation dans l'hôtel le moins cher du coin (à 4 minutes de la gare), le sourire, des indications précises pour ateindre l'hôtel et une courbette pour me remercier de justifier son salaire... Hallucinant !! La France devrait en prendre de la graine.

Et à l'hôtel (un youth hôtel, même système qu'à Kyoto), même accueil, même sens du service et toujours le sourire...
Evidemment, je m'étais (un peu) perdue pour arriver, sans le vouloir, cette fois, parce que le quartier de la gare est vraiment bof bof. En plus, il fait VRAIMENT chaud, et c'est un coin sans ombre. 

Finalement, sac déposé, je repars dans le métro pour atteindre mon deuxième objectif de voyage, un de ceux que je voulais faire avant même de savoir que j'allais venir au Japon et que ça me faisait trop envie ah si je pouvais y aller... : 
Le GRRRRRAAAAND aQUArium d'Osaka (Je vous sens un peu déçus, mais on a les envies qu'on veut d'abord).

 

Le grrrrrrrrrand aquarium... vu de dehors


L'entrée de l'aquarium

 Et je n'ai pas été déçue. J'ai même versé ma petite larme au moment où j'ai vu les deux requins-baleines nager devant moi dans le grand bassin. Bon, l'aquarium avait mis la bande-son d'OCEANS, alors, évidemment, ça a aidé un petit peu, mais j'étais vraiment contente.



 



Je mets un petit panel de ce que j'ai pu y voir :

Kawaïïï, le petit dauphin blanc






 

le voilà, le fameux requin baleine... Et ça mange du krill...
cette méchante tortue a refusé que je prenne d'autres photos. Tout le reste de la visite, elle m'a tourné le dos.

Puis balade et lèche vitrine dans les environs du port.

Un bref passage à l'hôtel avant de repartir pour le quartier de Minami, cité comme l'un des plus vivants d'Osaka. Comme je suis descendue (exprès) à plusieurs stations de métro avant, c'est d'abord l'occasion de faire une belle balade dans la ville, de nuit, sous la lune.

on trouve beaucoup de boutiques à thème western et "natifs américains", tout ça parce que Oasaka a longtemps accueilli une base militaire américaine. on y trouve même des kimonos d'inspiration "robe indienne", j'en ai essayé un.












Arrivée à Minami, je suis surprise de l'ambiance qui y règne. On a l'impression d'un ineffable optimisme général, les groupes sont détendus, comme si le monde entier était heureux d'être là, de sortie. 
Ce temple du kitch est un magasin "Hello Kitty". L'intérieur est pire !!
Evidemment, dans cette ambiance, je n'ai pu m'empêcher de dépenser des sous (mais j'étais OBLIGEE, M. le juge, tout le monde était heureux, et puis, les magasins si tentants, et les boucles d'oreilles...). 





la grande spécialité d'Osaka : les takoyakis au poulpe !!
Aujourd'hui encore, je ne sais toujours pas si c'est mon état d'esprit qui a influé sur ma façon de découvrir la ville ou si c'était vraiment l'ambiance générale. 
En tout cas, pas de problème pour y retourner.


 
Retour (encore) à l'hôtel et passage à la salle de bain. 
Comme c'est une salle de bain style Onsen, je met vite à poil pour profiter des joies du bain, sous l'œil affolé d'un groupe de touristes venues de Nouvelle-Zélande. 
Plus tard, quand nous sommes toutes les 7 dans le grand bain, elles me demanderons si les françaises sont coutumières de se désaper devant tout le monde comme ça. 

Une bonne journée. 
Une journée parfaite même. 

Je me suis couchée vers 23h00. 
Vers 3h00 du mat, je crois qu'un orage m'a réveillée, mais c'était peut être un rève.