dimanche 24 octobre 2010

Jeudi 23 septembre

Je me réveille au son de la pluie...
Comment ça : "de la pluie" ??!!
Il fait tout moche dehors et il a l'air de faire froid.
L'automne est arrivé avec seulement 2 jours de retard. 
Et il ne fait plus "que" 18 à 22°C... En bref, y caille.
Je bénis l'inventeur des chaussures de marche imperméables (mes fidèles compagnons depuis le début de mon périple, sauf quand il fait beau).
Tant pis, je vais quand même sortir, c'est pas un peu de pluie qui va m'empêcher de me balader. 
J'emprunte un parapluie à l'hôtel et voilà, plus de problème (j'avais ma cape de pluie, mais l'expérience prouve qu'en ville, le parapluie est plus pratique).

le détail en question
Un petit coup de métro, un petit coup de marche, et me voilà dans les jardins du château d'Osaka. Qui sont tous tristounes. Seuls quelques jardiniers sont présents et seules les fontaines semblent donner un peu de vie. Les allées ressemblent à un jardin à la française, c'est rigolo. Il y a quelques détails qui rappellent qu'on est bien au Japon quand même...




Plus je me rapproche du château, plus les parapluies sont nombreux. En fait, je suis arrivée par la partie la plus éloignée des jardins. 
Quelques stands de restauration rapide (les fameux takoyakis), un ou deux panneaux pour prendre des photos "déguisés" (vous savez, ces personnages avec des trous pour la têtes des touristes) et surtout des pans de murs énormes fait de blocs d'au moins un mètre de côté.

Alors que j'arrive devant l'entrée du château, j'entends des cris et des bruits de chutes qui proviennent d'un dojo à proximité. Est-ce un entrainement de judokas?
Est-ce qu'on peut entrer jeter un coup d'oeil?
On peut. 
En fait de judoka, il s'agit d'un tournoi de Kendo (à l'épée). Et c'est impressionnant!!!
Oubliez les animes où les duellistes s'élancent légers et aériens et peuvent s'élever dans les airs. Tout le poids du corps se déplace sur le pied qui avance, ce qui produit ce bruit énorme que j'ai pris pour celui d'une chute. 
Et les cris sont omniprésents. Apparemment, il faut crier pour impressionner son adversaire (même les filles qui, du coup, produisent des cris vraiment étranges).
Par contre, c'est VRAIMENT rapide!!! impossible de voir (à mon niveau de découvreur d'un nouveau sport) quand la personne va attaquer, pourquoi elle a eu (ou pas) le point et surtout, de prendre une photo correcte...
Je suis restée une bonne heure.
Quand je suis partie, un groupe de touristes se faisait interdire l'entrée du dojo (niark).




 Puis j'ai visité le château. En fait de château, il n'y a plus qu'un donjon qui a été reconstruit avant-guerre.
Le musée est intéressant et entièrement traduit en anglais (rare). il y a une reconstitution de la vie de Hideyoshi (sorte d'Hercule japonais, dont la vie-légende est encore racontée le soir près du feu aux petits enfants, et accessoirement gérant des travaux de construction du château, qui a été fini en trois mois grâce à lui). C'était de petits tableaux animés en relief. Je me suis retrouvée à courir de tableau en tableau avec les enfants pour connaître la suite des aventures d'Hideyoshi.
j'aurais, moi aussi, des légendes japonaises à raconter à mes enfants (plus tard).





Le reste de la journée (pluvieuse) s'est passée à me balader au hasard dans Osaka. J'ai mangé un curry (c'est bon, le curry, et c'est chaud) et ai vu une église en haut d'un immeuble.




J'ai aussi goûté à la pire boisson DU MONDE!!!! Le SILK raisin. Et bah, c'est bouekr !!!! Une sorte de boisson pétillante acide aromatisée au raisin tellement artificiel que c'est juste immonde. Je n'ai pas pu finir la bouteille (je crois avoir décapé le sol, à l'endroit où j'ai vidé le restant).


La ville d'Osaka est bien moins surprenante que Tokyo et bien moins traditionnelle que Kyoto. Du coup, la balade m'a semblée moins intéressante que d'habitude (mais, la pluie y est peut être pour beaucoup, et peut être que je n'étais pas au bon endroit...)



 Quand j'ai repris le train pour Tokyo, il pleuvait toujours et j'ai dormi jusqu'au terminus.

mardi 19 octobre 2010

Mercredi 22 septembre

 Aujourd'hui, je vais à OSAKA !!!!
Toute seule !!
Sans personne pour me dire quoi faire !!
Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être le maître du monde !!!

Mais ça commence par se lever à SIX HEURES DU MATIN !! pour pouvoir prendre le shikansen vers 7h00 et arriver relativement tôt. 
J'ai dormi dans la train (comme quoi, on se blase de tout très vite... ou alors, j'étais fatiguée).

Arrivée à 11h00, l'air est chaud, très chaud, la sueur coule dans mon dos et je bénis l'inventeur des sandales de marche (mes fidèles compagnons depuis le début de mon périple, sauf quand il pleut).

A la gare, je fais connaissance avec l'extrème sens du service japonais. 
Accueillie avec grâce au centre de renseignements touristes par une dame qui parle anglais, je repars avec le plan du métro, le plan de la ville, une réservation dans l'hôtel le moins cher du coin (à 4 minutes de la gare), le sourire, des indications précises pour ateindre l'hôtel et une courbette pour me remercier de justifier son salaire... Hallucinant !! La France devrait en prendre de la graine.

Et à l'hôtel (un youth hôtel, même système qu'à Kyoto), même accueil, même sens du service et toujours le sourire...
Evidemment, je m'étais (un peu) perdue pour arriver, sans le vouloir, cette fois, parce que le quartier de la gare est vraiment bof bof. En plus, il fait VRAIMENT chaud, et c'est un coin sans ombre. 

Finalement, sac déposé, je repars dans le métro pour atteindre mon deuxième objectif de voyage, un de ceux que je voulais faire avant même de savoir que j'allais venir au Japon et que ça me faisait trop envie ah si je pouvais y aller... : 
Le GRRRRRAAAAND aQUArium d'Osaka (Je vous sens un peu déçus, mais on a les envies qu'on veut d'abord).

 

Le grrrrrrrrrand aquarium... vu de dehors


L'entrée de l'aquarium

 Et je n'ai pas été déçue. J'ai même versé ma petite larme au moment où j'ai vu les deux requins-baleines nager devant moi dans le grand bassin. Bon, l'aquarium avait mis la bande-son d'OCEANS, alors, évidemment, ça a aidé un petit peu, mais j'étais vraiment contente.



 



Je mets un petit panel de ce que j'ai pu y voir :

Kawaïïï, le petit dauphin blanc






 

le voilà, le fameux requin baleine... Et ça mange du krill...
cette méchante tortue a refusé que je prenne d'autres photos. Tout le reste de la visite, elle m'a tourné le dos.

Puis balade et lèche vitrine dans les environs du port.

Un bref passage à l'hôtel avant de repartir pour le quartier de Minami, cité comme l'un des plus vivants d'Osaka. Comme je suis descendue (exprès) à plusieurs stations de métro avant, c'est d'abord l'occasion de faire une belle balade dans la ville, de nuit, sous la lune.

on trouve beaucoup de boutiques à thème western et "natifs américains", tout ça parce que Oasaka a longtemps accueilli une base militaire américaine. on y trouve même des kimonos d'inspiration "robe indienne", j'en ai essayé un.












Arrivée à Minami, je suis surprise de l'ambiance qui y règne. On a l'impression d'un ineffable optimisme général, les groupes sont détendus, comme si le monde entier était heureux d'être là, de sortie. 
Ce temple du kitch est un magasin "Hello Kitty". L'intérieur est pire !!
Evidemment, dans cette ambiance, je n'ai pu m'empêcher de dépenser des sous (mais j'étais OBLIGEE, M. le juge, tout le monde était heureux, et puis, les magasins si tentants, et les boucles d'oreilles...). 





la grande spécialité d'Osaka : les takoyakis au poulpe !!
Aujourd'hui encore, je ne sais toujours pas si c'est mon état d'esprit qui a influé sur ma façon de découvrir la ville ou si c'était vraiment l'ambiance générale. 
En tout cas, pas de problème pour y retourner.


 
Retour (encore) à l'hôtel et passage à la salle de bain. 
Comme c'est une salle de bain style Onsen, je met vite à poil pour profiter des joies du bain, sous l'œil affolé d'un groupe de touristes venues de Nouvelle-Zélande. 
Plus tard, quand nous sommes toutes les 7 dans le grand bain, elles me demanderons si les françaises sont coutumières de se désaper devant tout le monde comme ça. 

Une bonne journée. 
Une journée parfaite même. 

Je me suis couchée vers 23h00. 
Vers 3h00 du mat, je crois qu'un orage m'a réveillée, mais c'était peut être un rève.

lundi 18 octobre 2010

Mardi 21 septembre

Aujourd'hui, je décide d'aller visiter des quartiers "peu touristiques", histoire de voir des quartiers d'habitations et prendre le tramway.
Oui, parce qu'il y a un tramway à Tokyo!!! Il reste une ligne qui dessert pas mal de petits arrêts dans les environs d'Ikébukuro, Sugamo, tout ça, tout ça (plutôt au nord de Tokyo, donc). 


Je commence donc par le quartier de Nakano, qui est réputé pour son centre commercial qui allie une longue rue couverte, comme le Japon en fait un peu partout, et un immeuble appelé "Nakano BROADWAY" (en toute modestie) dans lequel le magasin MANDARAKE possède de nombreuses boutiques.
La rue couverte est très sympa et on y trouve de tout. Le plus intéressant sont les petites rues qui partent de la galerie, car elles sont décorées de lanternes et de nombreux restaurants s'y trouvent. Des restaurants où les vrais gens de Tokyo vont tous les jours à la pause repas, je veux dire, pas des restaurants pour les soirs de fête ou pour touristes.
une entrée de Mandarake... Elles sont toutes à thème.

Evidemment, je suis restée looooongtemps dans Nakano Broadway, puisque j'ai visité TOUS les magasins mandarake. Le plus intéressant (et que je n'ai pas vu ailleurs) était celui où on pouvait trouver des lay-out d'animes japonais. Pour une centaine de yens, on pouvait repartir avec une image de sa série animée préférée (les plus connues étant évidemment les plus chères).

Puis, je me suis baladée dans le quartier d'Ikebukuro, un quartier essentiellement résidentiel, avec un (encore) énorme centre commercial sur plusieurs étages, mais dans lequel je ne me suis pas attardée parce que, finalement, tous les centres commerciaux se ressemblent.

Le quartier est sympa, j'ai pu assister à la gym des primaires (peut-être la préparation d'une fête scolaire, car tous les enfants faisaient les mêmes mouvements ensemble, tout en claquant des sortes de castagnettes en même temps). Les photos sont mauvaises, parce que j'ai fait vite pour éviter de passer pour la perverse du coin. 

J'ai aussi vu un match de base-ball de juniors (sans doute d'entrainement) et grâce à ma lecture intensive du manga Rookies, j'ai pu suivre ce qui s'y passait. 

Je me suis perdue dans des rues tellement étroites que je me suis demandée si j'étais encore dans des rues et non pas dans des arrières cours (mais si si, c'était bien des rues, y'avait les numéros des maisons et des boites aux lettres).
J'ai vu les nains de jardins japonais, qui sont une accumulation d'objets hétéroclites et kitchissimes, du bambi doré en passant par la famille tanuki classique, sans oublier le tori en plastique... Pas de photos, la vieille dame me regardait...

J'ai repéré la ligne de tram au bruit, car les rames sont très nombreuses et les passage à niveau aussi. De ce fait, on les repère très facilement.
Le tram que j'ai pris était assez rétro.
C'est amusant, car la ligne passe dans l'arrière cours des maisons et on peut voir les japonais "au repos" (qui finalement font des choses comme les français) : fumer assis sur un seau retourné, la raie des fesses apparente, étendre le linge, discuter avec la voisine par dessus la haie, appuyées qui sur le balai, qui sur la binette (alors que les deux jardins sont équipés de chaises), les enfants peuvent jouer dans ces rues là, et j'en ai vu faire la course avec le tramway en courant et à vélo). 
J'ai aussi vu deux petits jumeaux d'environ 3 ans, accrochés à la barrière du passage à niveau, faire coucou au tram quand celui-ci passait (du coup, j'ai fait coucou aussi)...


Voilà, voilà, pleins de petits moments à la "mes voisins les Yamadas", qui ne se trouvent pas dans les guides touristiques.



vendredi 8 octobre 2010

lundi 20 septembre


Aujourd'hui, après une booooonne nuit de sommeil (on dort vraiment bien dans un ryokkan), je me sens d'humeur plus amène et suis prête a repartir. 

Comme nous sommes un petit groupe important, il faut que nous prenions la navette en deux fois pour atteindre la gare du village où nous avons dormi. Ce qui me permet de faire un tour dans le village.

Voici la façade d'une poissonnerie
Joli village, organisé autour d'une rivière et suffisamment pittoresque pour sembler hors temps (si on excepte les voitures et les câbles électriques).

Puis nous sommes allés à Hakone. A la gare, deux choix : 
 - Soit je rentre tout de suite à Tokyo.
 - Soit je reste et visite Hakone.
Histoire de rentabiliser un peu la sortie, je préfère rester (je serais la seule à faire ce choix). N'ayant pas pris mon guide touristique, me voilà livrée à moi même et mes intuitions. 

Du coup, je me dirige vers une espèce de château que l'on voit au loin, dressé sur une éminence (Il s'avèrera que c'était bien un château, et pas si loin que ça, puisqu'en à peine 10 minutes de marche, j'y étais).
Dans les jardins, des poissons de l'horreur de ça grouille et fait peur... qui tue.
Je visite les jardin (un peu bof).
Il y a un petit musée gratuit, classé à la va-comme-je-te-pousse, sans explication et sans ordre, mais calme et frais (il fait encore très chaud). Du coup, j'ai du y rester TRENTE minutes, un record, quand on sait qu'il n'y avait que quatre pièces. mais j'ai bien aimé l'ambiance.

pour donner une idée du rangement
 Ensuite... Ben, ensuite, quoi faire ?
J'avise une sorte de camions de cirque et du bruit de sono... Une fête ? Pour le lundi férié ? Je vais voir et tombe sur une parade à cheval, avec des gens en costumes d'époque (Edo, l'époque). Super gentils, qui arrêtent leur cheval quand les gens veulent prendre des photos.
Une fois qu'ils sont partis, je décide d'aller en centre ville, histoire de voir ce qui s'y passe.
Évidemment, comme c'est férié, tout est ouvert. 
Et j'entre dans une librairie...
Une TCHUPER librairie, où je suis restée plus de deux heures. Il faut dire, qu'ils ont un super rayon pour les enfants... J'ai redécouvert le plaisir du livre d'images.

Et puis, je me suis perdue pour le plaisir de flâner et découvrir la ville (après tout je suis en vacances). Je n'ai pas pu renseigner deux touristes allemandes qui étaient perdues, mais apparemment, pas par choix...

Et mes pas m'ont ramenée vers le château. 
Où je vois de drôles de gens déguisés et prenant des poses dans le décor des jardins du château. DES COSPLAYERS !!!
Moi, Olga, tombe, par hasard, sur des cosplayers, dans un petit village, alors que je n'en ai pas vu a Tokyo... Quelle chance j'ai !!

Excusez-moi, mais je ne résiste pas à montrer des photos de ce moment. En plus, tout ça dans une super ambiance et beaucoup de plaisir de part et d'autre (des cosplayers et des autres gens, un peu dépassés).
Un des meilleurs moment est quand la troupe à cheval est arrivé et a permis à TOUT LE MONDE de monter sur les chevaux pour faire des photos. Il s'en est suivi une belle pagaille, et les cosplayers s'en sont donnés à cœur joie.

jeudi 7 octobre 2010

Dimanche 19 septembre

 Aujourd'hui, je vais à Hakone, mine de souffre, montagne fumante, oeuf de longue vie et sanctuaire sur l'eau, avant de se délasser au Ryokkan et son onsen à base d'eau de sources chaudes... Aaaah, le programme fait rêver....

Dans la vraie vie, cela ne s'est pas déroulé tout à fait ainsi.
En fait, la raison de toutes les festivités dont j'ai parlé précédemment (crooner de rue, danses folkloriques, fêtes de quartier...) est que les japonais fêtent, ce lundi, l'équinoxe d'automne. Lundi est donc férié. Les japonais sont donc en long week-end. Les japonais sont donc TOUS venus à Hakone (tant il est vrai que le japonais est le premier touriste au Japon).

Il en a résulté un temps infini d'attente pour TOUS les moyens de transports. 
Et même s'il y en a des sympas (visez le téléphérique et le bateau pirate), dormir assise sur ton sac à dos dans un car bondé qui n'avance pas à cause des bouchons quand ton accompagnateur explique que d'habitude, ce trajet ne prend qu'un quart d'heure gâche le petit plaisir que tu as eu à prendre les sympas.

Il y avait du monde partout, donc de l'attente partout, même pour monter sur la montagne, on a du attendre un peu. Je vous assure que je l'ai dégusté, mon oeuf dur à 100 yens (en plus, si tu manges un œuf noir, tu gagne 7 ans de vie, alors...) (pour ceux qui se poseraient la question, si tu en manges deux, tu gagnes 14 ans de vie, mais à partir du 3ème, ça ne sert plus à rien).

En plus, les temps d'attente ont fait que l'on a pas pu visiter le sanctuaire, puisqu'il fermait à 17h00. On a vu le Torii sur l'eau, mais c'est tout. 
Et en plus, on a failli louper la navette du ryokkan (le lendemain, je m'apercevrais que ça n'aurait pas été très grave, le ryokkan étant à moins d'une demie-heure de marche de la gare routière, mais sur le moment, ça nous a vraiment mis la pression).

voilà tout ce qu'on a vu du sanctuaire...
Enfin, bon, le paysage était quand même génial (la montagne aux sangliers de princesse Mononoke) et j'ai mangé un oeuf dur noir (s'il est noir, c'est parce qu'il cuit dans l'eau souffrée de la mine, à 90°c, pendant toute une journée). En plus, les japonais fournissent même le sel pour manger avec ton oeuf. Tsugoï.
Comment ça, j'ai l'air de chercher désespérément les côtés positifs à cette journée? Pas du tout. Et d'abord, la balade en bâteau était sympa (même s'il faisait frais, le soleil étant derrière la montagne), et j'ai mang...
Bon OK, grosse frustration pour cette journée. On pourrait penser que quand on organise une excursion, on tient compte des jours fériés, non?
princesse Mononoké, j'vous dis !!!
Heureusement que le ryokkan, lui, a tenu toute ses promesses. 
Bouffe excellente (j'ai pas tout aimé, mais j'ai tout goûté), yukata, futons qui apparaissent comme par magie dans la chambre, et surtout, le onsen !!! Oui, je crois que vous commencez à comprendre que j'ADORE les onsens.